Rupert Millar, rédacteur en chef de longue date du magazine The Drinks Business, a intégré l’équipe Insights de Liv-ex cette semaine. Il s’est mis au travail sans perdre la moindre seconde. En quatre jours depuis sa prise de poste, il a publié quatre blogs, dont un révélant que la maison Louis Roederer s’apprêtait à lancer ses premiers vins tranquilles en monocépage. Pour les autres sujets déjà couverts par R. Millar, consultez ses articles : L’interprétation artistique d’Ornellaia en 2018, La nouvelle collection californienne de Penfold et La nouvelle sortie du Macallan 1967.
Le marché des devises a été actif cette semaine alors que la livre sterling s’est renforcée face à l’euro, à 1,15 € pour 1 £. La livre sterling s’est également renforcée face au dollar, atteignant son plus haut niveau depuis deux ans, le taux GBP/USD se rapprochant de 1,40. Ces mouvements, bien qu’ils soient un possible frein à la performance des prix, constituent une bonne nouvelle pour les acheteurs en livres sterling. Notons que le LX50 est resté stable cette semaine.
La part de marché de Bordeaux s’est maintenue au-dessus de 40 % pour la deuxième semaine consécutive. Le contraste est frappant par rapport au mois dernier, moment où la part de marché de la région atteignait son niveau le plus bas, à 27,3 %.
2012 a été le millésime le plus échangé en volume et en valeur cette semaine, mais sur le plan de la valeur, le millésime 2015 suivait de près. Le marché bordelais a continué de s’élargir : 233 vins différents ont ainsi changé de mains au cours des sept premières semaines de l’année (ce chiffre s’élevant à 834, millésimes compris).
La Bourgogne a connu un succès similaire. Au cours des sept premières semaines de 2021, plus de vins se sont échangés que pendant la totalité du premier trimestre 2020. Avec une part de marché à 26,6 % sur la semaine, la Bourgogne témoigne bien de l’expansion du marché.
Enfin, les parts de marché de la Champagne et du Rhône ont légèrement augmenté, tandis que celles de l’Italie, des États-Unis et du Reste du Monde ont toutes reculé.
Le Château Figeac, Saint-Émilion Grand Cru 2015 est le vin qui s’est le plus échangé en valeur cette semaine. C’est un des Bordeaux 2015 les plus populaires. Parmi les vins de 2015 les plus échangés de tous les temps, il se classe cinquième en valeur et deuxième en volume. Depuis sa sortie au Royaume-Uni (1 114 €), son prix a augmenté de 45,8 %.
Les Bourgognes 2018 ont démarré l’année sur les chapeaux de roues, la campagne des primeurs Bourgogne 2019 ayant fait parler de la région et remis la valeur relative de ses anciens millésimes au centre de l’attention. Depuis 2017, nous constatons effectivement que le dernier millésime physique de Bourgogne domine les échanges de vins de la région en début d’année. Ainsi, en 2017, c’était le millésime 2014 qui se révélait être le plus populaire ; en 2018, 2015 ; et aujourd’hui en 2021, c’est logiquement le millésime 2018.
Un récent article du magazine Drinks Business a mis en lumière la croissance de l’intérêt pour les seconds vins en raison de la pandémie. Le Petit Mouton de Mouton Rothschild figure à la fois dans le Top 5 des vins les plus échangés de la semaine et dans le Top 10 des vins les plus échangés depuis le début de l’année 2021. Les échanges de Carruades de Lafite sont également en forte hausse par rapport à l’année précédente, relativement suivis de près en nombre par le deuxième vin du domaine Screaming Eagle, The Flight.
Nouvelles API visant à fournir rapidement aux importateurs de vin des codes marchandises précis
Liv-ex a annoncé la sortie de nouvelles API prometteuses dans la réduction des frictions administratives auxquelles font face les importateurs de vin, notamment en leur permettant de générer en temps réel les codes marchandises nécessaires au remplissage des formulaires de déclaration en douane exigés depuis le Brexit. Pour en savoir plus, lisez l’intégralité de notre communiqué de presse ici.