Décembre n’aura pas été un mois aussi festif que d’habitude pour l’industrie des vins fins.
De nombreux pays européens se sont en effet confinés de manière plus sévère, fermant des pans entiers de leur économie.
Les États-Unis ont décidé d’imposer à partir du 12 janvier prochain de nouveaux droits de douane de 25 % aux importations en provenance de l’UE. Les vins auparavant exemptés de ces droits de douane, soit ceux présentant un TAV inférieur à 14 %, sont désormais concernés ; seuls les vins de Champagne et d’Italie restant exonérés.
Le processus du Brexit a finalement été complété le 31 décembre à 23:00 GMT. Si le fait qu’un accord commercial ait été conclu est d’un grand soulagement, les effets de l’augmentation des formalités administratives (et des coûts associés) ne se font pas encore pleinement ressentir.
Malgré les difficultés, le marché des grands vins est resté stable en 2020. L’indice Liv-ex Fine Wine 100 a augmenté de 0,75 % en décembre pour clôturer l’année à 318,99 points – un niveau qui n’avait pas été atteint depuis neuf ans. Sur l’année, l’indice a augmenté de 5,4 %.
Avec moins de jours de bourse qu’au cours d’un mois ordinaire, le marché a enregistré en décembre une baisse du nombre de vins distincts échangés – la première depuis mai dernier. Cela dit, la valeur totale et le volume total des vins échangés ont atteint des sommets historiques pour un mois de décembre, cela suggérant que la demande reste robuste.
La Bourgogne blanche a été la région la plus performante en matière de hausse de prix des vins – le Coche Dury Meursault 2016 et le Domaine Leflaive Chevalier Montrachet 2016 enregistrant les plus fortes augmentations.