En octobre, l’intérêt pour les vins en provenance des États-Unis a contribué à faire monter la valeur totale des échanges commerciaux de la région au plus haut niveau jamais enregistré. Avec la croissance de l’intérêt général pour le marché des grands vins, le mois d’octobre qui vient de se terminer s’enregistre comme le deuxième mois le plus important de ces dix dernières années en termes d’échanges. Le Rhône, l’Australie, l’Italie et l’Espagne sont autant de régions qui ont bénéficié de l’augmentation des échanges réalisés pendant les week-ends. En raison de l’automatisation accrue des opérations commerciales, ces derniers ont effectivement atteint eux aussi un niveau record en octobre.
L’Union des Grands Crus de Bordeaux a organisé sa dégustation annuelle à Londres pour présenter le millésime 2018 en bouteille, moyennant l’application d’un ensemble unique de mesures de distanciation sociale. Les premières impressions suggèrent que le millésime est très bon, sans pour autant être exceptionnel, ce qui explique peut-être le mouvement des prix depuis la sortie des vins ; les prix de marché ayant effectivement baissé pour 43 des 47 vins du Bordeaux 500 à être sortis en primeur.
Les prix des Bordeaux physiques ont cependant augmenté durant le mois, ce qui, avec l’aide des vins rhodaniens et champenois, a fait grimper le Liv-ex 100 de 1,16 % en octobre. Comme le montre le graphique ci-dessous, après avoir commencé l’année sur une pente descendante, le Liv-ex 100 a ensuite enregistré cinq mois continus de gains, augmentant de 4,01 % au total sur l’année en cours.
Pour le troisième mois consécutif, la part de marché de Bordeaux est inférieure à 40 %. Le nombre de vins distincts commercialisés (LWIN11) a dépassé le chiffre de septembre d’un seul vin pour atteindre un nouveau record cette année. Par ailleurs, les volumes des échanges se sont maintenus près des sommets atteints en septembre, un mois chargé en nouvelles sorties.