Le millésime 2017 des vins de Bourgogne, abondant et d’une qualité très applaudie, a soufflé un vent de soulagement bienvenu sur les producteurs de la région. Le millésime est par ailleurs sorti au moment où le marché du Bourgogne enregistrait un pic, les prix des vins de la région atteignant des niveaux records. Le Domaine de la Romanée-Conti, la marque la plus emblématique de la Bourgogne, n’a pas fait exception à cette tendance.
Hier, Neal Martin a publié les notes qu’il a attribuées aux DRC 2017 en bouteille lors de la dégustation de Corney & Barrow à Londres. Cet évènement lui aura permis de comparer côte à côte les vignobles partageant « le même raisin, le même producteur et la même approche ». Le critique a ainsi déclaré qu’il n’était pas facile d’émettre un jugement objectif, mais qu’il en allait de « sa responsabilité de replacer les dernières sorties dans le contexte des millésimes précédents, tout en considérant les producteurs désavantagés par le fait de ne pas porter l’appellation Domaine de la Romanée-Conti ».
Le La Tâche est donc le vin que N. Martin a le mieux noté, « un de [ses] vins de Bourgogne favoris […], indépendamment de son histoire, de son statut ou de son prix ». N. Martin a de plus révélé que le « monopole avait produit plus de 2 000 caisses en 2017, soit à peu près le même nombre que Petrus », mais que « sa production relativement importante [restait] largement négligée ».
Le Romanée Conti, que N. Martin décrit comme « agréable au palais, séduisant et harmonieux », est arrivé deuxième avec 96 points, derrière le La Tâche 2017 « fort d’une plus grande complexité ».
Au sein de l’indice DRC, le sous-indice La Tâche a augmenté de 113 % sur les 5 dernières années, contre une hausse plus modeste de 88 % pour le Romanée Conti. Parmi les sous-indices du DRC, c’est toutefois l’Echezeaux qui a le plus progressé (171 %), alors que les vins de ce cru constituent depuis toujours le point d’entrée le moins onéreux dans la marque.
Notons simplement ici que N. Martin a récompensé L’Echezeaux 2017 de 91 points en commentant : « vous pourriez presque en entamer chaque bouteille maintenant, mais ne serait-ce pas là un sacrilège ? ».
Retrouvez l’intégralité du rapport de N. Martin intitulé « Complex, Not Complicated: 2017 DRC in Bottle » (Complexes, mais pas compliqués : les DRC 2017 en bouteille) sur Vinous.
Pour un examen plus approfondi de la marque DRC et de la performance des prix des bourgognes, renseignez le formulaire suivant afin de télécharger notre dernier rapport sur la région : « Bourgogne – Après le pic ».